Né à Rouen un été 73, je vis actuellement en Normandie, à Lisieux.
Bien qu'il se soit passé deux trois choses entre temps, mon parcours est essentiellement marqué par l'écriture (avec de l'encre). Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon site d'écrivain : antoinefantin.com
Mais la photo aussi a toujours été là. C'est héréditaire. Plus jeune, mon père était passionné par la photo et passait ses vacances un lourd 24x36 au cou. Nous avions, dans le grenier de la maison, une chambre noire dont la lumière rouge et les fragrances acides m'impressionnaient. Je me souviens d'images pâles et floutées façon David Hamilton séchant sous les combles obscures. A 11 ans, toute ma famille se rassemble pour m'offrir un X300 Minolta. A 16 ans, premier salaire et premier achat : un agrandisseur. Mais photographier coûte cher. A l'époque tu réfléchissais - trop - avant d'enfoncer le déclencheur.
J'oublie la photo.
Les années passent.
Arrive le numérique.
Un, deux, puis trois compacts mais je ne retrouve rien de la photo. Boitiers lisses et minuscules aux clichés plats, sans chaleur ni profondeur.
C'est pas de la photo, ce sont des images : elles sont trop sages.
Jusqu'à cet appareil aussi discret qu'efficace : le GX80 de Lumix. Avec lui reviennent les plaisirs de la profondeur de champs, de beaux Noir & Blanc, du piqué des images. Et de l'objet aussi.
Photo après photo, je remonte marche après marche dans mon grenier : ma passion est là, intacte.